Pestizide und Metaboliten im Leitungswasser in unseren Breitengraden?
Que trouve-t-on dans l'eau du robinet à Limal en Wallonie ?
C'est en partant de cette interrogation que nous avons missionné le laboratoire EUROFINS | EURACETA (Laboratoire d’Analyses et de Contrôles Environnementaux, Toxicologiques & Agro-alimentaires) le 4 juillet 2023 afin d'analyser une eau de consommation classique.
Évidemment, nous avons souhaité aller plus loin et savoir si la réponse que nous apportons avec notre filtre ÖKO EUROPE permet d'éliminer les éventuels contaminants.
Résultats des analyses de l'eau du robinet de Limal avant et après filtration
Vous trouverez le détail complet de l'étude dans la page Technologie & Analyses sur notre site avec un encart dédié ainsi que le document détaillé fourni par le laboratoire.
Voici les différents contaminants qui étaient présents à des doses inattendues :
- Le Desethyl-atrazine : Herbicide décomposé de l'atrazine interdit en Europe depuis 2004 ;
- Le 2,6-Dichlorobenzamide : Dégradation du dichlobénil, herbicide fortement utilisé jusqu’en juin 2009, date de son interdiction en raison d'une présence en grande quantité dans les eaux souterraines ;
- Le Chlorthalonil M 12 : Le chlorothalonil est un fongicide ré-approuvé de 2006 à 2018. Il est pourtant classé toxicité aiguë catégorie 2 (mortel par inhalation), sensibilisation cutanée catégorie 1 (peut provoquer une allergie cutanée), lésions oculaires graves catégorie 1 (provoque des lésions oculaires graves), irritation des voies respiratoires catégorie 3, Cancérogénicité catégorie 2 (susceptible de provoquer le cancer) et danger pour le milieu aquatique catégorie 1 (très toxique pour les organismes aquatiques) ;
- Le Métolachlore acide éthanesulfonique : Le S-métolachlore est la substance herbicide la plus utilisée en France en 2023 et une interdiction est en train d'être mise en place ;
- Le Chloridazone-methyl-desphenyl : La chloridazone est un pesticide qui a été principalement utilisé dans la culture des betteraves jusqu’en décembre 2020 ;
- Le Métazachlore acide éthanesulfonique : Dégration du S-métolachlore évoqué plus haut ;
- Le Metolachlor NOA 413173 : Dérivé du S-métolachlore également dont la toxicité est à l'étude ;
Ci-dessous le résultat complet avant et après filtration :
Ces molécules sont présentes également dans l'eau du robinet en France et en Europe.
- Article de SUD OUEST sur l'ATRAZINE à lire ici :
L'Atrazine, un herbicide largement utilisé en agriculture pendant près de 50 ans, notamment dans les cultures de maïs et qui a été interdit en France en 2001, a été détecté à Trentels en Lot-et-Garonne à une concentration supérieure aux normes établies.
Une dérogation a permis d'augmenter le seuil acceptable à 0,60 µg/l, comparé au seuil initial de 0,1 µg/l (et au seuil de l'OMS fixé à 2 µg/l).
- Article de France 3 Bourgogne Franche-comté sur les résidus de pesticides dont le dichlobénil à lire ici :
L'association Générations Futures a publié une étude le 17 juin 2020, qui soulève des préoccupations quant à la quantité de résidus de pesticides dans l'eau du robinet en Haute-Saône. Ces résidus incluent des perturbateurs endocriniens et des substances ayant des propriétés cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques.
En 2019, 333 résidus de pesticides ont été identifiés dans l'eau de ce département lors de 258 prélèvements effectués par l'Agence régionale de santé. De plus, 123 composés identifiés ne sont plus autorisés en France ou dans l'UE.
L'association considère ces résultats comme alarmants et appelle à une transition vers une agriculture sans pesticides de synthèse.
- Article de Vie-publique.fr, site d'informations du gouvernement sur le chlorothalonil, à lire ici :
Des résidus du fongicide chlorothalonil, interdit en France depuis mai 2020, ont été détectés dans l'eau potable selon un rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) publié le 6 avril 2023.
Sur la base de 136 000 résultats d'analyses portant sur des points de captage qui fournissent 20% de l'eau distribuée en France, le rapport a mis en évidence la présence de sept molécules dépassant la limite de qualité de l'eau fixée à 0,1 µg/litre. Le chlorothalonil R471811, qui est un produit de dégradation du chlorothalonil, est le composé le plus fréquemment retrouvé. Il apparaît dans plus de la moitié des échantillons prélevés, et un tiers de ces échantillons dépassent la limite réglementaire.
Cette molécule semble omniprésente dans les eaux, tant de surface que souterraines, ce qui suggère une persistance des produits de dégradation du chlorothalonil, même après son interdiction. Bien que les concentrations soient en deçà des niveaux toxiques, cette contamination affecte également certaines eaux en bouteille.
La situation est préoccupante, car les technologies nécessaires pour éliminer ce métabolite de l'eau sont à la fois énergivores et coûteuses. Cela pose un défi particulier pour les plus petites installations de traitement de l'eau. En conséquence, le coût des améliorations nécessaires pourrait bien se répercuter sur le prix de l'eau pour le consommateur.
- Article de Ouest France sur le S-metachlore, à lire ici :
La Commission européenne a décidé le 5 mai 2023 de renouveler l’autorisation de l'herbicide S-métolachlore (troisième herbicide le plus utilisé en France), sur le marché jusqu’au 15 novembre 2024. Cette décision intervient en dépit du fait que l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) avait recommandé de ne pas ré-autoriser cet herbicide en février en raison de préoccupations environnementales et que l'Anses en a interdit l'usage en France le 20 avril 2023.
Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, a suscité la controverse en demandant une "réévaluation" de cette interdiction, souhaitant aligner la position française sur celle de l'UE. Malgré le débat, l'herbicide reste interdit en France, avec une période de grâce permettant la vente de produits contenant du S-métolachlore jusqu'au 20 octobre 2023 et l'utilisation des stocks jusqu'au 20 octobre 2024.
- Article de France 3 Normandie sur le Chlorizadone, à lire ici :
Des niveaux anormalement élevés en Chlorizadone ont été observés en France, en particulier dans le Calvados. Dans cette région, l'eau potable est principalement extraite des nappes phréatiques, qui contiennent actuellement jusqu'à 400 différents résidus de pesticides, y compris la Chloridazone récemment identifiée.
Des changements d'urgence ont été réalisés afin de rester en dessous du seuil de 3 microgrammes par litre.
Schlussfolgerung
À toutes fins utiles, nous rappelons que ces molécules sont efficacement filtrées par la gourde ÖKO EUROPE.
Nous demeurons donc convaincu que l'utilisation d'un système de filtration comme celui de la gourde filtrante ÖKO EUROPE est nécessaire avant de boire l'eau du robinet et afin de rester en excellente santé.
N'hésitez pas à partager cette étude à vos proches.
Bien aquatiquement,
ÖKO EUROPE